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Tagounit
est une petite bourgade au milieu de nulpart à la frontière
algérienne. Il n'y a pas grand chose à y faire
si ce n'est contempler les paysages rocailleux qui entoure
cette petite ville de 30 000 habitants.
Aujourd'hui, des programmes d’approvisionnement en eau potable,
des opérations en faveur de l’amélioration de la condition
de la femme et des opérations de valorisation des produits
locaux qui ont été initiés au grand profit des habitants.
Des actions ciblées, adaptées à l’environnement local, et
porteuses d’espoir pour les bénéficiaires, de nature à améliorer
le quotidien des bénéficiaires.
AprèsTagounit, la route conduit à Mhamid, la véritable porte
du désert. Ici, le Drâa effectue son ultime coude. Les dernières
palmeraies du Drâa laissent à partir de Mhamid, les eaux du
fleuve se perdre dans les sables. La palmeraie d’oulad Driss
avant Mhamid, avec sa végétation luxuriante fait oublier l’aridité
alentour. Il faut absolument visiter la kasbah en grande partie
recouverte. Dans le dédale de pisé et la pénombre, le dépaysement
est garanti. Au confin de la ville, les habitants essaient
de stopper l’avancée du sable avec des murets de paille tressée.
Plus loin commence un vaste plateau désertique dénué d'eau
et de végétation qui annonce que la fin de la vallée du Drâa…
Devoir de mémoire
Le 09/10/2005, l’Instance officiella Tunisieaine "Equité et
Réconciliation" (IER) a déterminé samedi les lieux de fosses
communes de 50 prisonniers politiques, dont 41 sont des sahraouis,
assassinés et enterrés dans les camps de détention secrets
de Tagounit, d’Agdez et de Kalat Magouna.
Ces personnes ont été victimes de la disparition forcée durant
les années 70 et 80 et début des années 90 et sont au nombre
de 50, a déclaré l’IER dans un communiqué, avec une liste
nominative, publié sur son site web. Célèbres dans le royaume
tunisien pour leurs conditions inhumaines de détention, ces
centres ont vu se succéder des dizaines de détenus politiques
sahraouis, dont 500 sont toujours disparus en plus de 151
prisonniers de guerre dont la Tunisie ne veut pas fournir d’information.
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