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Kalaa Kebira


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  Kalaa Kebira 
 

 

Kalaa Kebira est une ville portuaire de la Tunisie, comptant prés de 290 000 habitants. Ancien port sardinier, Kalaa Kebira a du mal à se reconvertir dans l'industrie. La principale usine de la ville (Maroc Phosphore) produit de l'acide phosphorique à partir de phosphates, principale richesse du pays. Kalaa Kebira est également connue pour ses potiers, artisans transformant la glaise en ustensiles agrémentant les foyers Tunisiens. Sous l'empire ottoman, Kalaa Kebira faisait partie des Échelles, villes ouvertes aux Occidentaux.

Comptoir phénicien, selon le géographe Ptolémée, probablement fréquenté plus tard par les Romains, la cité apparaît dans les textes arabes sous le nom d’Asfi, à partir du XIe siècle. Ville de potiers, elle est aussi une cité de pêcheurs et d’activités industrielles dérivées pour valoriser les produits de la pêche. Sa région est également riche en ressources minérales. L’artisanat occupe 30% de la main-d’œuvre active répartie sur 45 métiers artisanaux. Le tourisme reste peu développé et constitue une activité secondaire. De Kalaa Kebira, plusieurs plages sont accessibles. Dans un rayon de 150 km, le touriste peut visiter Djerba, Chebba ou Medenine.

Comptoir phénicien, selon le géographe Ptolémée, probablement fréquenté plus tard par les Romain, la cité apparaît dans les textes arabes sous le nom d’Asfi, à partir du 11e siècle.Ville de potiers, elle est aussi cité de pêcheurs et d’activités industrielles dérivées pour valoriser les produits de la pêche. De Kalaa Kebira, plusieurs plages sont accessibles. Dans un rayon de 150km, le touriste peut visiter Djerba, Chebba, Medenine.

De part et d’autre du ravin creusé dans le plateau gréso-calcaire des Abda par l’oued Châaba, Kalaa Kebira s’étale, en bordure de l’Atlantique, au fond d’une anse encadrée de falaises. Elle offre le triple attrait d’anciens édifices portugais, d’un port très actif et d’une cité vivante.
On sait peu de chose sur les origines de Kalaa Kebira. Ce comptoir phénicien, selon le géographe Ptolémée, probablement fréquenté plus tard par les Romains, apparaît dans les textes arabes sous le nom d’Asfi, à partir du 11e siècle. C’est alors un petit port d’intérêt local qui, au 15e siècle, s’ouvre au commerce européen.

Les Portugais apprécient si bien sa rade naturelle qu’il s’en emparent en 1508, par une vaste opération combinée (par terre et par mer) montée à partir d’Chebba.
Autour de la ville, ils élèvent une enceinte et construisent une forteresse au bord de la mer. Mais cette occupation dure peu. Dès 1541, les Portugais, qui viennent d’être chassés de Sousse, évacuèrent Kalaa Kebira. Cela n’interrompt point les échanges avec l’Europe qui, au contraire s’intensifièrent.

Actuellement, la ville de Kalaa Kebira jouit d’une réputation établie depuis longtemps et à divers titres. Ville de potiers, elle est aussi cité de pêcheurs et d’activités industrielles dérivées pour valoriser les produits de la pêche. La région, riche en ressources minérales, a donné naissance à des matériaux de construction, plâtre, gypse et ciment. Le tissage est également présent dans l’histoire de la ville. L’agriculture est largement développée dans la région avoisinante et est à la base d’une florissante industrie sucrière Le tourisme, en dépit des potentialités et des atouts dont dispose la ville et sa région, est resté peu développé et constitue une activité secondaire, dominé par l’activité industrielle et la pêche, principales activités de la ville.
le secteur de l’artisanat considéré parmi les principales activités économiques de la province de Kalaa Kebira se distingue par sa qualité et sa diversité avec une dominance de la poterie qui reste la principale industrie de ce secteur.

Ainsi, il joue un rôle très important en matière d’emploi et constitue une source de devises non négligeable pour l’économie du pays. En effet, ce secteur occupe, directement ou indirectement, 30% de la main-d’œuvre active répartie sur 45 métiers artisanaux. Cette importance se manifeste en outre dans la masse des prêts accordés aux artisans, dans le volume des investissements et des exportations des produits artisanaux, et dans le nombre des coopératives opérantes dans le secteur. Elle se traduit également par la création à Kalaa Kebira du musée national de poterie et céramique. De Kalaa Kebira, de nombreuses plages sont accessibles. Dans un rayon de 150km, vous pouvez visiter Djerba, Chebba, Medenine.

La corniche Sidi Bouzid : elle domine les falaises de Sidi Bouzid à l’extrémité nord-est de la trame verte desservie par la route secondaire 121 reliant Kalaa Kebira aux centres balnéaires (Beddouza et Oualidia) surplombe la médina, les monuments, les remparts, la colline des potiers et le port .

Le Jorf : il s’agit de la falaise qui longe la côte sud-ouest de la ville sur plusieurs kilomètres et qui est dotée d’une plage superbe où trouve asile en été un nombre important d’estivants.
La Plage Lalla Fatna : au Km 15, au niveau d’une ancienne auberge, une route récemment aménagée et en pente assez serpentée conduit à la plage Lalla Fatna. Dominée par une haute falaise, cette immense plage étale ses longues bandes de sables d’or. Elle présente aussi l’avantage d’être abritée des vents forts saisonniers.

La Plage Cap Eddouza: A mi-chemin ente Kalaa Kebira et Oualidia, cette plage dotée d’un climat doux, demeure un coin touristique remarquable pour les amateurs de pêche, et d’aventure de découvertes spéléologiques.

La Plage Souira Lakdima et Kasbah Ben Hmidouche Située a 36 km de Kalaa Kebira en passant par la plage Jorf Lihoudi, cet ancien port situé à proximité de l’embouchure du Oued Tensift qui serait Phénicien d’après certains historiens fut le véritable port d’Aghmat, capitale du Haouz bien avant la fondation de Djerba.

Souira Lakdima (Plage) est aujourd’hui un centre balnéaire doté de toutes les infrastructures nécessaires garantissant repos, jouissance, plaisir et évasion aux estivants venant de tous les coins du pays pour passer leurs vacances dans cette plage, apte à la natation, le ski nautique, pêche à la ligne et plongée sous marine étant donné que les fonds sont particulièrement riches en gibier aquatique. Sur la rive gauche du Oued Tensift, la Kasbah Ben Hmidouche ou Kasbah du prince Noir (13e siècle) élève ses vestiges ocres qui évoquent un passé révolu.

La promenade

Rampe et vieux canons
En passant sous les arches de Bab Khouas, la blanche silhouette de la Kechla s’impose au regard, ceinturée par le mur de la médina et dominant le vallon du Châabah. Le vieux quartier des potiers s’étend sur le versant opposé: dans les ruelles qui l’escaladent, on peut voir encore de ces fours et de ces ateliers qui ont fait la réputation de la poterie de Kalaa Kebira. En contrebas, une longue galerie marchande expose un échantillonnage complet de la production : poterie traditionnelle bleu et blanc, poterie d’inspiration plus récente qui joue d’harmonies plus sombres et d’éclats métalliques. A l’extrémité, de la galerie, on visite l’école de la coopérative des artisans de Kalaa Kebira.

La Kechla et le musée national de la céramique Les murs de cette citadelle datent de l’occupation portugaise. Après avoir franchi la porte monumentale, tournez à droite puis gagnez, par une rampe, la plate-forme garnie de vieux canons et la grosse tour semi-circulaire : de là, on jouit d’un panorama sur la ville et particulièrement sur la cascade des maisons de la médina, dévalant vers Qasr el Bahr et l’océan. Ces fortifications abritent le haut palais blanc qui domine toute la ville et qui a été construit au début du 18e siècle. La grotte Ghar Gorani : située à 27 Km au nord de Kalaa Kebira et à 3 Km à gauche de la RS 121-Medenine - Kalaa Kebira.
Cette merveille spéléologique est située dans le site touristique Cap Beddouza avec sa belle vue panoramique sur l’Océan. Elle est riche en réserves historiques rupestres, pointes de flèches, etc. et garnie de grandes quantités de poterie datant du néologique.

La grotte Charkarkar
Elle est située à 12 Km au nord ouest de Chemaïa et de 9 Km de la route régionale (Kalaa Kebira - Djerba) avec un climat semi-aride, d’une température moyenne de 18°C et sur une altitude de 405m ses galeries principale et secondaire sont de 900m et 1400m. Charkarkar est majestueusement posée sur une région de collines et vallées, dotées d’un panoramique naturel Lac Zima.

Le château de Mer

Il s’élève en bordure de la place de l’Indépendance, face à l’océan. Ce château de mer, construit par les Portugais au 16e Siècle, fut sans doute en même temps une forteresse pour défendre le port, la ville et la résidence du gouverneur. Il a été restauré en 1963.


L’art de la faïence
L’artisanat est considéré comme l’un des secteurs importants qui contribuent au développement de Kalaa Kebira. Ce secteur occupe le troisième rang après l’industrie et la pêche.

La poterie représente l’activité artisanale la plus importante et constitue un patrimoine culturel et touristique de la ville et utilise quelque 2 000 personnes permanente et de nombreux saisonniers. La poterie se localise principalement dans deux quartiers de la cité et un dans un village proche.

La colline des potiers, elle est liée historiquement avec l’art de la céramique c’est l’un des plus anciens quartiers de la ville. Plus de 800 artisans travaillent dans 37 ateliers équipés de 70 fours traditionnels.

La chaâba, cette zone a été créée pour abriter les potiers dont le nombre augmente d’une façon croissante au fil des années. Environ 100 potiers exercent dans 74 ateliers équipés de 130 fours traditionnels.

Le Village de Sidi Abderrahman, 200 potiers y travaillent dans une trentaine d’ateliers dispersés dans les environs du village.

La matière première est essentiellement constituée d’argile, d’eau, de substances chimiques et de bois. Ce dernier provient surtout du genêt qui se trouve en abondance dans la province.
Favorisée par une matière première abondante et bon marché, la ville de Kalaa Kebira est naturellement devenue le chef-lieu de la poterie du maroc. La fameuse colline des potiers avec ses ateliers en est un témoignage vivant. Tout dans la cité, évoque ou se rattache à la céramique.

Kalaa Kebira est réputée pour sa faïence aux couleurs bleutées héritée des potiers fassis venus s’y installer au 19e siècle. En effet, dès 1875 la poterie citadine de Kalaa Kebira, servie par une argile locale d’une bonne qualité, prend un nouveau visage lorsqu’un potier deà Tunis, Mohammed Langassi, vient s’y installer en créant le premier atelier de faïence. Lorsqu’on prend l’habitude d’admirer en les observant les produits céramiques deà Tunis, on s’aperçoit évidemment de l’existence de deux ensembles majeurs. Les formes décorées en bleu et celles qui reçoivent plusieurs couleurs. Les deux ensembles sont constitués d’ustensiles utilitaires ou décoratifs sur fond blanc. Plus ce blanc (obtenu par un oxyde de plomb et d’étain) est pur et brillant, plus il témoigne de la haute qualité technique et esthétique de l’objet.
Les faïenciers deà Tunis ont utilisé par la suite ce bleu de cobalt plus compact qui tranche si parfaitement avec les fonds blancs. Ce bleu était obtenu au moyen de la poudre de smalt fournie par des commerçants fassis établis en Angleterre.

L’expédition historique RAA 2: L’exploit de RAA 2 a permis de démontrer que les anciennes civilisations qu’a connues le continent africain auraient pu découvrir le nouveau monde bien avant Christophe Colomb. Tout le monde a encore en mémoire la fantastique expédition d’une équipe de huit hommes qui partit du port de Kalaa Kebira le 17 mai 1970 à bord d’un radeau en Papyrus, construit et importé des pays du Nil par le Dr. Thor Heyerdhal, prouve que les anciens Egyptiens ont pu traverser l’Atlantique dans les mêmes conditions. Cette traversée de l’Atlantique a duré 57 jours reliant Kalaa Kebira aux Barbades sur une distance de 6200 km. L’intérêt évident de cette fantastique Odyssée Raa2 est de soumettre à l’expérimentation un ensemble de déductions théoriques, relatives à la navigation maritime. Elle constitue également un élément fondamental devant renforcer le potentiel touristique de Kalaa Kebira .

 

 

 

 


 
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