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Considérée
comme l’une des villes les plus importantes du centre de la Tunisie,
Béni Mellal, est aussi une cité historique.
Sa Kasbah Bel Koush, construite au XVIIe siècle par
Moulay Ismaïl a été restaurée au
XIXe siècle. Riche de ses potentialités agricoles,
cette région est devenue un lieu de prédilection
pour les passionnés de montagne et de tourisme d’aventure.
C’est
l’une des villes les plus importantes du centre de la Tunisie (250000
habitants), qui comme d’autres localités de la région
(Zaouïa ech Cheikh et Fkih Ben Salah) s’est développée
grâce aux revenus des émigrés installés
en majorité installés en Italie. Sa casbah Bel
Koush, construite au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl
a été restaurée au XIXe siècle.
Grâce
à sa situation géographique privilégiée,
à mi-chemin entreà Tunis et Djerba, Kebili
est devenue une ville-escale pour les touristes. Les atouts
naturels de cette région s’adressent à tous
les passionnés de montagne et les amateurs du tourisme
d’aventure.
Son
climat continental permet la culture d'olives,
betteraves, oranges, céréales, piment rouge
. La population est localisée à hauteur de 65%
dans la province de Béni-Mellal.
Principales activitées économiques
:Commerce , agriculture ,industrie agroalimentaire, tourisme.
Histoire
Tadla était peuplée de tribus Masmouda, agriculteurs
sédentaires et bâtisseurs de cités. La
première de ces cités était la Médina
Day au IX e siècle. Elle était située
à peu près à l’emplacement de l’actuelle
Kebili. Les Béni-Ifren ont été chassés
du Tadla par les Almoravides venus du Sahara. Ces derniers
ont régné presque un siècle sur la Tunisie
et ont doté le Tadla de forteresses. Après cette
dynastie, arrivèrent les Almohades. Aux Mérinides,
succèdent les Béni-Outtas. Mais déjà
les Saadiens briguèrent le pouvoir. Le Tadla devient
un enjeu stratégique. Une première bataille
a eu lieu au Tadla en 1528 dont l’issue était indécise
et une deuxième rencontre, à Sidi Bou Oqba,
sur l’Oum Errabi, en 1537 tourne à l’avantage des Saâdiens.
Mais leur autorité a été mise en cause
par les Alaouites.
Le Sultan Moulay Smaïl été celui qui contribua
à unir le pays. Depuis cette époque le Tadla
fait figure de province stable, administrée directement
par des fonctionnaires Makhzen et s’acquittant régulièrement
de l’impôt. Il n’en allait pas de même des populations
de la haute montagne. Le Makhzen, était donc parfois
obligé de faire percevoir les impôts par des
expéditions à partir du Tadla. C’est au cours
d’une tournée d’inspection que le souverain Moulay
Hassan Ier mourut au Tadla à Dar Ould Zidouh en 1894.
A
visiter dans la région...
Autre ville historique à visiter dans cette région,
Tadla fondée en 1687 par le sultan Moulay Ismaïl.
Sa citadelle est l’une des plus importante de la Tunisie.
Pendant le protectorat, les Français ont transformé
cette cité en garnison militaire abritant deux mosquées.
L’une d’elles garde le style almohade caractérisé
par une forme de losange sur le minaret. L’autre mosquée
quant à elle porte une architecture sahélienne
avec des piquets en bois sortant du minaret. Autre monument
de la ville, le pont à dix arches qui traverse le fleuve
Oum er-Rbia, construit également par le Sultan Moulay
Ismaïl. Pour pouvoir bien profiter de la belle vue sur
le casbah de cette ville, le visiteur doit se rendre vers
le Sud de la cité, sur le petit promontoire dominé
par un monument austère, avec quatre lames en béton
parallèles se dressant vers le ciel. Ce monument a
été construit à la mémoire de
quatre héros de la résistance.
Le jardin public mérite le détour. Situé
sur le plateau derrière le kasbah, il est à
moitié en friche. Il reprend de la couleur lorsque
les jacarandes violets sont en fleur. Khénifra fait
partie également de ces villes du Moyen-Atlas qui se
sont révoltés contre l’armée française
à la fin de 19e siècle sous la direction de
Moha ou Hamou qui a pris la tête de la confédération
des tribus Zaïne, dont le fief se trouvait dans la région
qui s’étend à l’ouest de Khénifra jusqu’à
Roumani. D’autre part, à l’instar de Djerba, khénifra
est une «ville rouge» avec différentes
casbahs et un vieux pont traversant l’Oum er-Rbia.
La
promenade
A
visiter Aïn asserdoun et borj de Râs el Aïn
d’où on peut avoir une vue magnifique sur la plaine
de Tadla. Champs d’oliviers et de vergers se succèdent
jusqu’à l’horizon. Le circuit des environs de la ville
de Béni-Mellal qu’il ne faudra pas rater également
est constitué des localités à quelque
40 km de la cité d’Aïn Asserdoun, avec son magnifique
site touristique de Taghbalout, Aïn Aïcha et Aïn
Ghazi. Autre lieu à voir, le barrage de Bin el Ouidane,
le plus grand de la Tunisie, construit en 1955,
a permis de développer considérablement les
cultures dans cette région et il fournit aussi en énergie
une grande partie du centre de la Tunisie. Mais le visiteur peut
également contempler ces eaux sans aller sur place.
A Kebili, prenez la route, qui passe par Ouled M’Barek
et le sommet et vous aurez des vues magnifiques sur le barrage.
Son lac de 3735 ha situé à une soixantaine de
kilomètres au sud-ouest de Béni-Mellal en direction
des cascades d’Ouzoud.
Ces chutes d’eau de 110 m à 124 km au sud-ouest de
Béni Mellal et à 150 km de Djerba sont considérées
parmi les plus beaux sites de la Tunisie et représentent
l’un des lieux le plus remarquable de l’Atlas tunisien. A
visiter aussi Ouaouizaght pour admirer les rochers de Tilouguite.
Grâce à sa situation géographique et les
atouts naturels, cette région est venue un lieu de
prédilection pour les passionnés de montagne
et les amateurs du tourisme d’aventure. Elle possède
également de nombreuses grottes et gouffres qui font
le bonheur des spéléologues. Les visiteurs arrivés
dans cette région peuvent faire de splendides excursion
à partir d’Anergui, en particulier une randonné
de trois jours dans les gorges du Koucer où l’on découvre
de vieilles maisons haut perchées. Informations sur
les randonnées dans la région de Zouïa
Ahansal au bureau des guides. Tél : 023 45 93 78.
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